~ Bijoux ~

A la découverte de : la résine époxy

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Depuis le temps que je me gardais cet article sous le coude, il était temps que je m’y mette !

Il y a tellement de choses à dire que je pense que ce sujet fera l’objet de plusieurs articles histoire de ne pas vous étouffer sous des tonnes d’informations.

Commençons par le commencement. Créatrice de bijoux, il m’arrive d’utiliser de la résine époxy pour mes bijoux (bague, pendentif, etc.). C’est une matière géniale car on peut faire des tonnes de choses avec, tant que l’on a des idées, les possibilités sont infinies.

Il existe de nombreuses marques de résine qui ont chacune leurs caractéristiques, leurs spécificités et leur prix. Bref, il faut tester…

Déjà concernant les types de résine, vous en avez deux principales :

  • la résine d’inclusion : comme son nom l’indique, cette résine est une résine faite pour devenir un objet à part entière. On peut y incorporer des objets, des couleurs, etc.
  • la résine de glaçage : cette résine sert surtout comme pour le glaçage d’un gâteau, à sublimer une pièce, un objet, ou à le protéger.

Ainsi, si l’on veut créer une bague entièrement en résine, on préférera la résine d’inclusion. Par contre, si l’on souhaite « vernir » et protéger la surface d’un plateau on utilisera plutôt de la résine de glaçage.

Ça c’est pour le côté « facile » de la compréhension du monde de la résine. Mais en faisant un tour dans les boutiques spécialisées vous vous rendrez vite compte que les marques prennent un plaisir fou à créer des tonnes de variétés de résines… Pour les débuts, je vous conseil de choisir simple : juste inclusion ou glaçage.

Pour les marques, j’ai déjà pu utiliser les marques Pébéo et Cléopâtre mais pas tous les styles de résines de chaque marque bien évidemment, il m’est donc encore difficile de bien les comparer. Ce que je peux seulement dire c’est que les deux marques sont françaises et qu’elles ont un large choix de type de résine pour chaque activité que l’on souhaite faire.
De ce que j’ai pu constater jusqu’à présent, la marque Pébéo semble sécher beaucoup plus rapidement (ce qui peut être un avantage on verra pourquoi un peu plus tard) pour les mêmes dosages et la marque Cléopâtre semble faire moins de bulles.

– N’hésitez pas à nous faire vos retour sur les différences (avantages/inconvénients) que vous avez observés entre les deux marques (ou même avec d’autres produits qui existent sur le marché) ça servira sûrement à chacun d’entre nous. –

Pour ce qui est de l’utilisation rien de plus simple, c’est écrit dessus une dose de durcisseur pour deux doses de résine (et c’est pareil pour quasiment toutes les marques). Enfin ça c’est quand tout va bien, c’est-à-dire jamais ! Moi je préconise plutôt 1,5 doses de durcisseur pour 2 doses de résine. Sachant qu’attention, la réaction du durcisseur ne sera pas la même en fonction de la température de la pièce.
Pour les petites quantités vous pouvez mesurer à l’œil mais pour les plus grosses n’hésitez vraiment pas à vous munir d’un bouchon de bouteille par exemple qui vous servira de doseur et que vous pourrez jeter après.

Parce que oui, petite information, la résine ça colle tout et ça adhère partout sauf sur le silicone !!! Une fois empêtré dedans il est impossible de correctement récupérer un pot en verre ou un pinceau imprégné de résine, il faudra donc penser à vous munir de moules en silicone et d’un matériel jetable.

Petites astuces : 

– le seul moyen de nettoyer la résine c’est d’utiliser de l’acétone. Ne vous faites pas avoir en achetant un soit-disant produit spécial vendu par les marques spécialisées car en réalité c’est bien de l’acétone qu’ils vendent (j’ai testé…) c’est-à-dire du dissolvant pour ongles qui est deux fois moins cher en grande surface. Cependant, cela marche pour les mains et pour de petites traces de résine mais pas pour nettoyer le matériel par exemple.

Pour bien commencer à travailler la résine il faudra vous munir de :
– un pot de durcisseur et un pot de résine
– un pot de yaourt vide
– un bouchon doseur (si ce n’est pas fourni avec le produit)
– un pique à brochette en bois ou à défaut des cures dents. Cela permet de faire des dépôts de résine précis et de percer des bulles d’air si besoin. Il est également possible d’utiliser une seringue ou une pipette jetables pour doser et contrôler les quantités et les dépôts de résine.
– des gants en plastique fins
– du papier essuie-tout
– des moules en silicone et un tapis en silicone pour les pièces à travailler sans moule
– un couvercle pour recouvrir l’ensemble de vos créations une fois la résine coulée car la résine n’aime ni la poussière ni la lumière le temps qu’elle sèche.

A propos de ce dernier point, il faut noter qu’il est important de choisir une résine ayant une très forte résistance aux UV sinon votre résine va vite jaunir avec les premiers rayons de soleil qui vont lui tomber dessus. D’ailleurs, il est recommandé fortement de ne pas exposer vos créations au soleil dans les 15 jours après leur démoulage.

Après avoir coulé votre résine dans le moule ou sur la pièce concernée, il faudra attendre au moins 48h pour que ça sèche complètement et que vous puissiez manipuler la bête. Par conséquent vous devez garder une chose en tête : la résine ça prend du temps et de l’espace sur votre atelier de travail :).

Voilà pour une première partie « à la découverte de la résine ».

Dans un prochain article nous parlerons de l’utilisation concrète de la résine et ses très nombreux aléas…

Et pour ceux que ça intéresse, vous trouverez mes bijoux :
– sur Facebook : page IKKAX
– ou sur aLittleMarket : boutique IKKAX

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